Petit retour sur cette sympathique sortie printanière du 22 mai sur le thème des schtroumpfs spéléos : Mathis, 7 ans ; Chloé, 8 ans ; et leurs papas, Michel et Stéphane, beaucoup d’ans !

Dans un trou vivaient deux hobbits.

La cavité se trouve sur la commune de Penne, à la frontière du 81 et du 82, au-dessus de l’Aveyron. Trois grottes sont relevées sur la carte IGN : la Pyramide, les Trois Cloches, et une troisième à flanc de falaise que l’on aperçoit depuis la route.

Un petit quart d’heure de marche d’approche au flanc du causse permet d’arriver à l’entrée des Trois Cloches : au programme, plus ou moins trois cents mètres d’horizontale sans difficulté, des chauve-souris, quelques concrétions, des grandes salles reliées par des couloirs où les grands gaillards que nous sommes doivent se courber, mais où les petits baissent à peine la tête. Par moments, ça glisse un peu, cela fait des toboggans naturels.

Pour passer entre les impitoyables mâchoires de la roche, il convient de souffler à fond.

La grotte est fréquentée par les écoles, il y a une « salle des sculptures » avec des centaines de modelages en argile ; nos petits en rajoutent une demi-douzaine dans la salle terminale.

Après les Robin des bois, les Rodin des strates.
Quand tu spéléotes « vintage », que tu pars avec Ariane et que tu te retrouves avec Salamèche.

Sur le retour, on trouve une veine de cristaux, n’y connaissant rien nous-mêmes en cailloutologie, si quelqu’un peut nous éclairer sur leur nature ?…

Kécécé ???…

Après quoi, nous sommes remontés de quelques décamètres sur le causse pour visiter le porche d’entrée de la Pyramide, un truc immense qui se termine sur un P10 autour d’une stalagmite monumentale, à franchir sur un câble… Il faudra revenir.

Le point brillant à gauche, c’est Chloé – jaune à droite, Mathis – pour l’échelle. Quand même.

Et pour finir, les nabots ont eu l’idée de redescendre le causse par une piste de sangliers à travers bois ; cela s’est rapidement révélé acrobatique, la pente était raide : plus de 100m de toboggan terreux, à vitesse plus ou moins maîtrisée ! Sur une portion encore plus raide, il y avait une petite corde, vieille, fine, abîmée, suspecte, et, faut-il le dire ? Michel s’est jeté dessus avec l’impétuosité de ses 20 ans… La dégringolade fut indolore, mais magnifique.

« Vous voyez les enfants, pourquoi il ne faut pas parler aux cordes qu’on ne connaît pas… »

Et voilà, c’est tout – pour le moment ; à présent il va falloir trouver d’autres grottes sympas pour entretenir la vocation de ces bouts d’chou, à vos suggestions !!!

Stéphane